Conseils pour faire face aux procédures respiratoires majeures à l’hôpital
Si vous vous rendez à l'hôpital pour une résection ou une reconstruction, vous devez absolument suivre cette liste de contrôle pour bien vous débrouiller.
Soyez en aussi bonne santé que possible avant l'opération. Perdez du poids si vous êtes en surpoids, mangez sainement et faites autant de sport que vous le pouvez. Beaucoup doivent leur rétablissement complet à ce programme. Certains suivent une sorte de jeûne avant l'opération (par exemple 5:2 ou 16:8 - vous trouverez de nombreuses informations sur ces régimes sur Internet) - cela permet de réduire le taux de sucre et de mauvais cholestérol et de mettre le corps en mode réparation. Assurez-vous que votre corps fonctionne aussi efficacement que possible pour aider à la guérison du site chirurgical.
Concentrez-vous sur l'objectif final, sur ce que vous voulez obtenir avec l'opération et sur ce que vous voulez en faire. Ne vous attardez pas sur les techniques procédurales et sur ce que vous ressentez ou non. Ne perdez jamais de vue ce que vous espérez obtenir de votre opération.
Préparez-vous - demandez à votre médecin de vous parler de la procédure, parlez à d'autres patients qui ont subi la même chose, lisez des blogs et des livres écrits par des patients.
Note du traducteur : un bon eBook gratuit d'une personne concernée après l'opération sur la reconstruction des voies respiratoires est Tales from a Hospital Bed de Lee Aspland, malheureusement aucune traduction n'est connue à ce jour.
Essayez de constater chaque jour les progrès, aussi petits soient-ils. Cela vous motivera et vous encouragera - par exemple - l'autorisation d'utiliser la salle de bains au lieu d'un bassin de lit, le retrait de la sonde d'alimentation, l'autorisation de se laver et de prendre une douche même de prendre moins d'analgésiques est un progrès...
Bougez et asseyez-vous - Dès que vous le pouvez, vous devriez quitter le lit ou au moins vous asseoir. Cela permet de dégager la cage thoracique et de réduire la toux et le risque d'infection. Si vous pouvez vous lever et marcher quelques fois, c'est encore mieux. Cela fait circuler le sang et vous remonte le moral.
Se laver - Dès que vous pouvez prendre une douche ou au moins vous laver, vous devriez le faire. C'est une question d'autodétermination et, en plus, l'eau chaude est merveilleuse ! Si vous pouvez vous laver les cheveux, c'est encore mieux - c'est tellement salutaire.
Créez vos propres routines - Il s'agit de prendre une part de responsabilité personnelle et de ne pas être livré seul au système hospitalier, par exemple de vous habiller pendant la journée et de mettre votre chemise de nuit le soir, d'utiliser votre propre crème pour les yeux, votre baume pour les lèvres, etc. avant de vous coucher.
Communiquez - ne pas parler est assez inquiétant, surtout si vous ne le pouvez pas. Les gens vous traitent différemment et essaient de deviner ce que vous pensez ou ce que vous voulez communiquer. Réfléchissez à la meilleure façon de communiquer. Utilisez par exemple un clavier Bluetooth avec un iPad - tenez l'iPad à la vue de votre invité/soignant et tapez tout ce que vous ressentez et pensez.
Sommeil - Le sommeil est un grand défi à l'hôpital. Non seulement il y a des nébuliseurs et des machines qui font du bruit partout, des alarmes et des infirmières qui bavardent, mais on vous réveille aussi pour vous donner des antidouleurs, prendre votre tension, etc.
Les écouteurs à réduction de bruit sont indispensables - les écouteurs Bose, par exemple, bloquent 80 % de tous les bruits, même si aucune musique n'est diffusée, uniquement s'ils sont allumés. Si quelqu'un veut vous acheter un cadeau « Bonne chance pour l'opération », c'est exactement ce que vous devriez vous procurer !
Les masques pour les yeux sont l'autre solution. Dans les hôpitaux, il ne fait jamais vraiment nuit et les lumières sont allumées toute la nuit. Baissez la lumière si vous le pouvez.
Enfin, mettez-vous d'accord avec votre infirmière de nuit. Votre sommeil permanent est peut-être plus important pour vous que vos analgésiques à 1 heure du matin - convenez par exemple d'appuyer sur le bouton dès que vous vous réveillez avec une douleur. Cela peut vous procurer près de six heures de sommeil continu - un luxe absolu !
Prenez le contrôle de votre traitement. Comprenez ce que l'on vous donne et pourquoi. Ici aussi, il s'agit de se responsabiliser et de s'intéresser. Cela signifie que vous faites partie de votre traitement au lieu d'en être le simple témoin.
Partagez votre expérience avec ceux qui la comprennent - à savoir les personnes du groupe de soutien Vivre avec une sténose sous-glottique idiopathique. Le soutien et les nouvelles positives vous encourageront grandement.
Soyez positif - la pensée positive a un pouvoir incroyable - pensez à vous, riez, souriez et concentrez-vous sur le bon et non sur le mauvais.